L’énigme du pourquoi

Bien le bonjour à tous. J’ai enfin trouvé un autre sujet pour rassasier ma grande soif de jugement critique.  Je vais aussi faire d’une pierre deux coups en revendiquant notre confort à nous, élèves de cette si belle école. Alors voilà! J’aimerais vous faire part d’une passion que nous avons presque tous en commun et dont nous en retenons péniblement la ferveur. Je dis bien s’asseoir par terre.

Mais pourquoi donc un tel refus d’accepter notre liberté d’expression physique? Est-ce un net manque de classe pour des adultes de notre genre? Une disgrâce aux yeux de nos enseignants? De toute évidence, ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas que poussière à balayer du chemin, non ?

Condamner les gens à rester debout, jambes tremblantes, des livres plein les mains et maudissant la porte de ne pas s’ouvrir toute seule… ça sonne torture du moyen-âge, non? C’est simple, s’asseoir est un droit fondamental, un besoin primaire tout comme se nourrir, se loger et aller aux toilettes. Ce sont des comportements naturels pour des êtres vivants. Ignorer un de nos besoins serait un crime!

Je rejette également l’idée que, faute de notre important volume, nous obstruerions le corridor. À moins que réellement, leurs pieds en prennent aussi large qu’un mètre lorsqu’ils se déplacent, je ne vois vraiment pas de quoi les passants veulent parler. Pareillement pour la théorie de l’alarme d’incendie, car ça me prend maximum deux secondes pour me relever donc, je n’ai pas le temps de devenir un obstacle pour quiconque.

L’énigme du pourquoi n’étant toujours pas résolue, peut-être devrions-nous penser que les planchers sont trop sales pour y poser notre petit derrière? Mais alors, pourquoi cela semble tant déranger la personne qui reste debout? Je souligne qu’il y a présence constante de monsieur le concierge dans l’école et que le plancher est supposé être bien propre.

Est-ce tout simplement une question de moralité? Il est vrai que si on veut éviter l’argumentation des enfants, il vaudra toujours mieux donner des raisons à un « non ». Par contre, si celles-ci sont discutables, autant dire que la décision est purement irraisonnable. La morale diffère d’une personne à l’autre selon ses valeurs personnelles, ce qui ne laisse pas grand place pour l’opinion des étudiants. Chers amis, l’heure est grave, nous manquons d’influence.

Bon, et après, si vraiment il demeure interdit de tranquillement siéger le sol, peut-être pourrions-nous un de ces jours, bénéficier de toute la splendeur que s’avère être un banc. Ceci nous permettrait d’attendre l’arrivée de nos profs et ce, sans importuner à ce point les passants. Je trouve par ailleurs, que le coin en face de l’ascenseur est un vide parfait qui saute aux yeux. Je suis persuadée qu’il y aura toujours quelque part, une solution pour faire plaisir à tout le monde.

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Une réponse à L’énigme du pourquoi

  1. KukkiManga dit :

    Je suis bien d’accord avec l’idée qu’il est assez désagréable de rester debout durant le dîner ou les pauses. L’idée de mettre des bancs est idéale aussi, mais de là un besoin primaire? Les mains pleins les bras? J’ai connu le sentiment d’avoir des cartables, cahiers et étuis à crayons dans les bras durant mes années au Carrefour…Ça, c’est un calver! Sans nous laisser notre sac, ce qu’on a droit ici. Pour finir, nous ne manquons pas d’influence, au contraire. Il est très normal que les professeurs ainsi que la direction décident des règles, tout comme parents avec enfants….surtout avec les enfants empereurs d’aujourd’hui. Alors je crois que ton opinion est bonne mais que certains arguments laissent à désirer…

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