S’il y a bien quelque chose d’illogique dans la vie, c’est d’être forcé d’acheter un produit qu’on ne veut pas. Sérieusement, vous ne trouvez pas que le prix d’une Gatorade dans la machine distributrice de l’école est déjà assez élevé? Pour couronner le tout, on ne nous laisse aucun droit sur le choix de la saveur de notre boisson. Avez-vous remarqué leur emplacement? Ce n’est pas la place qui manque, pourtant, à chaque fois que j’ai envie d’une Gatorade, les saveurs sont alternées aléatoirement dans trois rangées! Il y a ça, justement, trois saveurs. Et justement, je n’aime pas la orange. Mais combien de fois je suis arrivée avec enthousiasme devant la machine avant de voir toutes alignées trois fichues Gatorades oranges? Je n’en peux plus, ça me rend tout simplement hors de moi. Un jour, j’ai pris l’initiative de demander à Madeleine, notre secrétaire, de veiller à ce que les remplisseurs qui passent pour la machine, les place correctement. Elle a répondu d’un ton désolé qu’elle ne pouvait malheureusement rien faire pour nous parce que c’est une technique de vente mise en place qui se nomme « Marketing ». Donc, si on les plaçait séparément, une couleur ou l’autre ne se vendrait pas. Je ne sais pas pour les autres élèves, mais moi, quand je vois quelque chose qui ne me fait pas envie, additionné du prix double de sa valeur originale au Dollarama, eh bien, je ne l’achète pas, c’est aussi simple que ça. Même Yvan qui avait l’habitude d’acheter ceux de la machine a fini par aller s’en procurer ailleurs, ce que je trouve absolument compréhensible.
Pour régler le problème de ces Gatorades, nous pourrions demander l’avis de chaque élève en ce qui concerne les bouteilles mal ordonnées. À l’aide d’un sondage sur leurs préférences, on pourrait sélectionner chaque variété à acheter en plus grande quantité et, enfin, les ordonner dans différentes rangées. De la sorte, lorsqu’un étudiant irait vers la machine avec un élan d’enthousiasme, il se verrait satisfait de la saveur achetée. En gros, pas de pertes et des élèves heureux…n’est-ce pas merveilleux?