Aujourd’hui, en entrant à la maison, un Publi-Sac m’attend au pied des marches.
À sa vue, je suis contrariée. J’ai déjà les bras pleins. À gauche, je porte un sac surchargé de livres. À droite, un autre vide de son lunch. Je vois donc ce Publi-Sac comme un poids supplémentaire. Je soulève cette pile de papier, arrive à ouvrir la porte et l’échappe volontairement dans un exercice d’équilibre pour garder les deux autres accrochés aux bras. Deux jours plus tard, ce sac me tracasse toujours. Il encombre mon chemin, pollue mon environnement et surtout, m’oblige à décider de sa pertinence. Le jeter pèse sur ma conscience environnementale. M’en servir, où trouver le temps ? Métro, Super C, IGA, Provigo… Je saisis mon cellulaire et consulte l’application . Du bout des doigts, je dresse ma liste d’épicerie.
Le jeudi suivant, en entrant chez moi, je vois au pied des marches … un Publi-Sac.